Les lasers sont de plus en plus utilisés pour des applications de marquage, gravage, découpe, perforation, soudage… Les matériaux utilisés sont variés : céramique, métaux, papier, émail, bois, verre, plastiques, carton, etc.
Ces process gênèrent des éléments nocifs pour vos collaborateurs qu’il faut impérativement traiter :

RISQUES LIES AUX APPLICATIONS LASER
- Particules
- Gaz
- Acide chlorhydrique
- Solvants
- Odeurs
GARANTIR LA CONTINUITÉ DU PROCESS
Garantir la qualité du produit fini
Le dépôt de particules dans l’enceinte du laser peut entrainer une détérioration du produit et exiger par ailleurs le nettoyage régulier de l’équipement connexe.
La seule façon pratique de résoudre ces problèmes consiste à extraire la pollution liée aux applications laser le plus rapidement et le plus complètement possible à l’aide d’un système d’extraction et de filtration des fumées.
Importance de l’entretien du laser. Particules ou fumées = danger
Les particules en suspension dans l’air peuvent aussi causer des dommages au laser si elles se déposent sur le dispositif optique ou restent dans la zone de traitement, où elles peuvent atténuer le faisceau et donc entrainer un taux de rebut plus élevé.
De même, si une fumée importante est présente lors du traitement par laser, on observe un fort risque de détérioration de la lentille du laser car la fumée vient réfléchir la lumière.
Un système de haute performance d’extraction de fumée permet :
- Réduction de la durée du cycle de production
- Diminution ou suppression des arrêts de ligne pour nettoyer le process
- Fiabilité et longévité de l’application laser
- Amélioration de la qualité du PF
- Suppression des tâches inutiles (ex : nettoyer le produit après application laser)
- Capter les polluants lors de l’opération permet de traiter le problème à la source
- Protéger et sécuriser l’ensemble du process
RISQUES LIÉS AUX FUMÉES DE BRASAGE
Les différents éléments présents dans les vapeurs dégagées par les applications de soudage/brasage sont les suivants :
- Le monoxyde de carbone
- Les composés organiques volatils (C.O.V)
- L’acide abiétique
- L’acide pimarique
- Les aldéhydes aliphatiques
- L’acide chlorhydrique
- Les isocyanates
- Alcool isopropylique
Ces fumées issues des applications manuelles, fours de refusion, machines vagues doivent être traitées pour protéger la santé des personnes et garantir une qualité de fabrication.
La nocivité des fumées de soudage a été augmentée par l’utilisation des nouveaux alliages sans plomb. Notre filtration évolue vers des préfiltres plus performant et la confirmation d’une qualité indispensable des filtres HEPA.
Pourquoi la fumée de soudage est-elle dangereuse ?
Manifestations respiratoires à la colophane
La colophane contenue dans la soudure émet une fumée toxique lorsqu’elle est chauffée à plus de 200°C. Pour compenser le manque de mouillabilité de la soudure sans plomb, la quantité de flux dans le fil de soudure a été augmentée. Il est également très activé, d’où une nocivité accentuée.
Elle est à l’origine de troubles respiratoires : rhinite et asthme. Ses vapeurs ont un effet toxique direct sur la trachée et les poumons. Les études montrent que seulement 14% des travailleurs sensibilisés à la colophane retrouvent leur état de santé antérieur après éviction du risque.
La décomposition thermique d’une soudure produit une quantité de particules selon les dimensions et proportions suivantes :
- 0,5% de gaz qui n’ont pas de dimension physique.
- 99,5% de particules dont 30% à 1micron et 70% comprises entre 1 et 0,5 micron.
Variation de la composition chimique de la résine par pyrolyse avec température :
- A 300°C on retrouve du Méthanol, Aldéhydes, monoxyde de carbone et acides abiétique.
- A 350°C on retrouve en plus du dioxyde de carbone, méthane, éthylène.


CADRE LÉGAL
En France, les limites d’exposition professionnelle (LEP) sont appelées « Valeurs Limites d’exposition professionnelle aux agents Chimiques en France » (VL). Ces valeurs limites d’exposition (VL) sont définies comme la concentration d’un agent dans l’air de la zone de travail qu’une personne peut inhaler pendant une durée définie sans risque de modifications apportées à son état de santé.
« Une nouvelle faute inexcusable de l’employeur » – Cass. soc., 28 février 2002, n° 00-11.793FP/P + B + R + I
[…] En vertu du contrat de travail le liant à son salarié, l’employeur est tenu envers celui-ci d’une obligation de sécurité de résultat, notamment en ce qui concerne les maladies professionnelles, contractées par ce salarié du fait des produits fabriqués ou utilisés par l’entreprise. Le manquement à cette obligation a le caractère d’une faute inexcusable, au sens de l’article L 452-1 du code de la sécurité sociale. [….]
« Au fin de la réglementation, tout produit très nocif, corrosif ou irritant est un produit dangereux»
[…] En vertu de l’article L. 461-4 du Code de la sécurité sociale, « tout employeur qui utilise des procédés de travail susceptibles de provoquer les maladies professionnelles visées à l’article L.461-2 est tenu d’en faire la déclaration à la Caisse primaire d’assurance maladie et à l’inspecteur du travail ou au fonctionnaire qui exerce les attributions en vertu d’une législation spéciale ». […]
[…] Les employeurs sont également tenus d’informer les travailleurs des dangers présentés par les produits qu’ils manipulent. (Art R231-54-5 du Code du travail). […]
Ordonnance 3 relative à la loi sur le travail (hygiène, OLT 3) du 18 août 1993 (Etat le 1er mai 2010) Chapitre 2 exigences particulières en matière d’hygiène – Art. 18 Pollution de l’air
[…] Lorsque l’air contient des odeurs, des gaz, des vapeurs, des brouillards, des fumées, des poussières, des copeaux ou d’autres polluants analogues dans des proportions qui le rendent préjudiciable à la santé, il doit être aspiré efficacement le plus près possible de la source de pollution. Si nécessaire, cette source sera placée dans un local séparé. […]
Loi fédérale Suisse (sur le travail dans l’industrie, l’artisanat et le commerce. Loi sur le travail, LTr1 du 13 mars 1964)
[…] Pour protéger la santé des travailleurs, l’employeur est tenu de prendre toutes les mesures dont l’expérience a démontré la nécessité, que l’état de la technique permet de d’appliquer et sont adaptées aux conditions d’exploitations de l’entreprise. L’employeur doit notamment aménager ses installations et régler la marche du travail de manière à préserver autant que possible les travailleurs des dangers menaçant leur santé et du surmenage. […]
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« Les solutions ont été validées par un organisme d’Etat qui nous a confirmé que les actions mises en place étaient conformes. »